Parasites #2

Publié le par David Branger

Il m’est venu l’idée de ce roman devant un épisode d’X-Files, Intra-terrestre. Plus tard, Projet arctique, de la même série, présentait des similitudes et si on va un peu plus loin encore, The Thing, de John Carpenter (remake de La Chose d’un autre monde, 1951), traitait du sujet que j’ai décidé d’aborder dans un premier temps sous forme de nouvelle. Pour ceux qui suivent, désolé je vais me répéter mais ce qui avait été entamé au début comme une nouvelle devint vite un roman… mon premier roman.

 

L’idée, c’est bien. Tant qu’elle est là, tant qu’elle séduit, tant qu’elle reste et qu’elle s’incruste, c’est encore mieux. Seulement, il faut la développer et placer tout un tas de personnages autour ne suffit pas.

Commence alors une série de recherches sur le Net, dans des revues, des bouquins, etc…

D’un sujet on passe à un autre, l’idée grossie et peut devenir carrément démente.

 

Le point de départ de ce tout est cette petite vidéo que je vous laisse découvrir :




Lorsque arrive l’été, il n’est pas rare de voir des colonies de grillons se jeter à l’eau. On appelle cela le suicide du criquet. Si les scientifiques se sont penchés sur le sujet c’est justement parce que par nature, le criquet fuit l’eau.

Dès lors qu’il est dans la flotte, vous avez remarqué cette sorte de long fil qui s’est extrait de l’insecte ? C’est un vers parasite assez long pour pouvoir prendre toute la place à l’intérieur du corps de l’insecte, sauf la tête ! Il semblerait que ce criquet soit sous l’emprise de son locataire qui lui indique le point d’eau le plus proche quand le moment est venu de sortir à l’air libre et le « pousse » à se jeter dedans.

Comment ce parasite arrive-t-il à, en quelque sorte, prendre le contrôle du grillon ? De cela, les scientifiques n’ont encore aucune véritable réponse.

 

Alors qu’est-ce qu’un parasite ?

Wikipédia définit le parasite comme suit :

  • En biologie, un parasite est un organisme vivant qui se nourrit, s'abrite ou se reproduit en établissant une interaction durable avec un autre organisme (l'hôte). Parmi les parasites sont classés les mutualistes, qui ont une relation de profit mutuel. La relation hôte/parasite n'est pas nécessairement délétère pour l'hôte, comme dans le cas du commensalisme.
  • En médecine humaine et vétérinaire, on appelle parasite un métazoaire ou un protozoaire parasitant l'organisme et entraînant une parasitose.

 

Il existe deux sortes de parasites : les parasites externes et les parasites internes.

 

Les poux, les tiques sont des parasites externes. Votre femme aussi, peut l’être.

Bref !

 

teniaUn des parasites internes les plus connus chez nous est le ténia. On l’appelle encore le ver solitaire. C’est celui qui vous fait bouffer comme quatre sans vous faire grossir. Cela dit, il est dangereux de le garder.

Ce ver s’attrape par l’intermédiaire de la viande mal cuite, principalement la viande de porc. Le ver s’installe ainsi dans notre intestin et va se nourrir de ce que l’on va ingurgiter. Il peut mesurer entre 4 et 10 mètres.

Il existe des traitements pour le tuer. Il sera ensuite évacué par les selles.

 

Le côté moins rose de la chose, si je puis dire, c’est que ce ver peut pondre des larves. Comme vous le savez, le sang irrigue tout notre corps. Si ces larves passent dans notre sang, elles vont se loger dans les muscles et ça devient nettement plus dangereux, surtout quand elles parviennent au cerveau. Un épisode du Dr House (saison 1, épisode 14: Changement de direction) présente très bien le phénomène et ses conséquences.

 

Au contraire du grillon, il n’existe pas de parasite chez l’homme qui puisse prendre son contrôle mental ; il peut au mieux changer son comportement, au pire le tuer, ce qui n’est déjà pas si mal !

 

Mais prenons le cas de la toxoplasmose chez les animaux. Notamment chez le rat ! Un rat atteint de ce parasite joue le rôle de porteur intermédiaire. Car le parasite ne vise pas le rat à proprement parler mais plutôt le chat. Alors comment fait-il ? Malin comme un singe, il va prendre le contrôle d’une partie du cerveau du rat et déconnecter quelques fils, comme celui de l’odorat. Le rat ne sentant plus l’urine que le chat laisse un peu partout pour marquer son territoire, ne va plus se méfier et se faire becqueter par le félin. Le tour est joué, la toxo s’est trouvé un porteur dit "définitif".

 

Je schématise bien entendu, tout n’est pas aussi simple que cela. Mais en faisant des recherches, je suis tombé sur bon nombres d’informations jamais soupçonnées sur ces bestioles que l’on connaît peu et les ravages que ça peut occasionner.

 

Publié dans Projets

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