David Champclos vous parle...

Publié le par David Champclos

 

David ChampclosL'aventure s'achève... avant sa commercialisation
 
 
A l'Automne 2008, une idée sans doute un peu folle est née. Comme une étincelle, par magie. Ecrire des histoires pas comme les autres, servies par des musiques à l'image des textes, très cinématographiques. 
 
Nous avons entretenu la flamme pendant presque deux années, avec l'excitation de grands enfants passionnés. Une nouvelle s'achevait. Une musique naissait.
 
Chaque texte contenait une saveur unique. Je me délectais, à leur lecture, de la musique à faire naître. Mais aussi, je doutais. Quelle instrumentation choisir ? Quelle durée ? Quelle ambiance adopter ?
 
Pendant les six derniers mois, installé enfin dans ma pièce dédiée, je m'isolais la quasi totalité des matinées, des journées entières, concentré, imprégné. 
 
Jamais je n'ai remis en cause notre aventure. J'ai essayé de la servir du mieux possible car j'ai su dès le premier jour qu'elle était belle.
 
Chaque jour j'ai appris un peu plus. J'ai dû dompter mon matériel MAO (Musique Assistée par Ordinateur). J'ai écouté avec attention la musique de John Williams, Hans Zimmer, James Howard Newton... J'ai appris à gérer le fond et la forme, à utiliser la palette de l'orchestre qui me fascine tant.

 

La première méthode pour composer une musique consiste à écrire de manière traditionnelle, avec un crayon et du papier à musique, et d'enregistrer ensuite ce qui a été écrit. C'est ce qui est le plus difficile à faire : ne pas s'aider du clavier, ne pas « tâtonner », mais écrire toutes les notes à partir de sa seule imagination. J'ai appris à prendre confiance en moi et cette méthode s'est avérée indispensable pour inventer les passages symphoniques denses dans Démons et aussi Et ils se levèrent par endroits. 
 
La deuxième méthode consiste à noter sur le papier à musique les idées clés et secondaires, une sorte de brouillon plus ou moins détaillé. Ensuite, on enregistre tout en finalisant les idées au moment même où l'on enregistre. Un peu comme une dissertation que l'on rédige au propre à partir d'un plan plus ou moins détaillé. C'est la méthode la plus naturelle je pense.
 
La troisième méthode consiste à imaginer la musique et à enregistrer directement les idées, instrument par instrument, sans rien noter sur le papier à musique. Cette méthode est utile quand on a une inspiration claire et qu'on veut aller vite pour la réaliser.
 
En réalité, on alterne aussi assez souvent une méthode avec une autre dans la réalisation d'une seule musique !
 
L'heure est venue de préparer l'emballage : titre, préface, quatrième de couverture...
 
Et bien sûr, rendre l'aventure visible et audible à tous, trouver l'éditeur qui va nous donner notre chance, nous faire confiance. 
 
Rêvons un peu… beaucoup... Qui sait, un jour peut-être le contenu cinématographique des textes et des musiques trouvera-t-il sa place là où il se destine ?
 
Merci. J'ai envie de dire merci. A David. A ma femme. Au destin. A la vie.    

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